
Shining Mountains | Questions/Réponses
Les athlètes Mike Foote et Jennifer Lichter évoquent leur expédition dans les glaciers méconnus du parc national des Glaciers et un endroit qui leur est cher.
Dites-nous en plus sur vous.
Mike Foote : Je suis un coureur, un skieur, un père, un mari, un chef d’entreprise, un activiste du climat, un organisateur d’événements, un défenseur de l’environnement et, d’une manière générale, un être très engagé qui vit à Missoula, dans le Montana. J’ai grandi dans l’Ohio, mais je suis tombé amoureux des montagnes de l’Ouest du Montana et plus particulièrement de la région du parc national de Glacier, dite « La Couronne du continent ».
Jenn Lichter : Je suis coureuse professionnelle sur sentier pour The North Face. J’aime le café, les siestes et les longues journées en montagne!
Quel a été votre moment préféré du parcours?
MF : Le simple fait de commencer ce voyage a peut-être été mon moment préféré. Je voulais le faire depuis de nombreuses années et la planification, les autorisations, la logistique et l’emploi du temps m’ont donné l’impression que cela n’arriverait jamais. Lorsque les choses se sont enfin mises en place, j’ai impatiemment attendu le départ.
JL : Il n’y a pas un moment particulier du voyage que j’ai préféré. J’étais vraiment reconnaissante chaque jour d’être dans les montagnes à apprendre, à apprécier et à me connecter au paysage à un niveau plus profond.

Quel a été le moment le plus difficile de votre voyage et comment avez-vous gardé votre motivation?
MF : Réaliser que nous allions devoir abandonner notre itinéraire initial et visiter moins de glaciers a été une grosse déception. En raison des conditions météorologiques et des douleurs au genou de Jenn, nous avons été contraints de nous adapter. Bien qu’il ait été difficile de renoncer à certains objectifs, cela a eu l’avantage de nous permettre d’être pleinement présents aux glaciers que nous avons pu visiter.
JL : Le pire moment du parcours a été celui où mon genou a commencé à me faire souffrir, le 3e jour. J’ai réalisé que ce parcours avait pour moi plus d’importance que je ne voulais l’admettre.

Dans quelles conditions s’est déroulé le parcours?
MF : Nous avons eu de la pluie, de la neige, de la grêle, de la chaleur, du froid, du vent, du calme et d’autres encore. Chaque jour était différent et la distance à parcourir était la même. Nous étions constamment en train de nous frayer un chemin dans des pentes abruptes de neige, de roche et parfois de glace pour atteindre un endroit à prendre une photo ou pour accéder au glacier afin de prélever des échantillons d’eau.
JL : Pendant trois jours, le temps a oscillé entre le soleil, les nuages et la pluie. Le parc national des Glaciers se préparait à l’hiver, le temps était donc assez imprévisible! Le terrain devenait vraiment très technique lorsque nous sortions des sentiers établis. Le déplacement hors sentier était lent et comportait de nombreux chemins de traverse. Parfois, il y avait de la neige, ce qui rendait les choses plus compliquées et les journées plus longues. Il fallait être particulièrement prudent en planifiant nos itinéraires pour que tout le monde soit en sécurité.
Le fait d’être ensemble pendant ce parcours a-t-il été déterminant?
MF : Jenn a apporté une touche de légèreté et de bonne humeur au parcours et cela a fait du bien à tout le monde. Surtout, nous avons tous les trois (avec le photographe Steven Gnam) un lien profond avec l’endroit et nous avons grandi dans ces montagnes. Nous avions en commun cette vénération et le respect de la terre.
JL : C’était mon premier voyage de ce type hors des sentiers battus, où je cherchais des itinéraires, alors il était très important pour moi d’avoir des experts comme Mike et (le photographe) Steven (Gnam). Leurs conseils m’ont été d’une aide précieuse, en particulier dans les zones les plus difficiles.

Que souhaitez-vous que les gens retiennent du contenu que vous avez créé avec The North Face?
MF : Je veux que les gens se sentent concernés. Je veux que les gens soient curieux. Je veux qu’ils cherchent à en savoir plus sur l’histoire des lieux qu’ils aiment. Je veux que leur espoir se transforme en action. Je veux que cette histoire donne à d’autres l’envie d’apporter des changements positifs.
JL : Je pense que nous oublions parfois la beauté d’un lieu, pensant qu’il sera toujours là. Je veux que les gens prennent conscience du caractère sacré de la nature. Je crois que l’on devient une meilleure version de soi-même quand on est dans la nature et que l’on apprend de ce qui nous entoure. Il y a tant de beauté dans la simplicité, et rien n’est plus simple que d’être un petit humain dans la nature, en train d’exister.